Le
Charles-De-Gaulle (CDG) est le porte-avions français destiné à
remplacer le Clémenceau et le Foch. De conception entièrement
française, (sauf les catapultes et quelques détails) il affirme
la puissance de la Marine française.
Le CDG est à propulsion nucléaire, c'est-à-dire qu'il dispose
de toute l'énergie dont il a besoin sans ravitaillement des navires d'escorte.
(excepté pour l'aviation embarquée)
Il possède une capacité hangar de 40 aéronefs.
L'appontage (posée des avions) de ceux-ci est facilité par un
système de stabilisation qui évite fortement le balancement du
CDG (mer jusqu'à force 6) afin de faciliter l'appontage des pilotes sur
le pont.
La France s'est doté d'un porte-avions qui lui donne une force de plus
pour affirmer sa souveraineté et sa sécurité voir celle
de l'Europe. Dans un contexte géopolitique, le CDG permet la dissuasion
ou la frappe en profondeur de longue durée. Il est très adapté
aux conflits actuels. Il est le pilier du Groupe AéroNavale (GAN)
Capacité de logement pour 800 hommes de troupe dans le hangar.
DIMENSIONS :
Longueur entre la proue et la poupe : 238 m
Longueur du pont d'envol : 261,5 m
Largeur à la ligne de flottaison : 31,5 m
Largeur du pont d'envol : 64,35 m
Surface du pont d'envol : 12000 m2
Longueur de la piste oblique : 195 m
Course de chacune des deux catapultes : 75 m
Profondeur de la carène : 8,45 m
Déplacement : 38000 t
Puissance de la propulsion : 76000 ch
Vitesse maximale : 27 noeuds (50 km/h)
Autonomie en vivres : 45 j
Superficie du hangar aviation : 4600 m2
Capacité de charge de chacun des deux ascenseurs : 36 t
SYSTEME DE COMBAT :
2 catapultes : permet la mise en oeuvre de 40 appareils (Rafale Marine,
Hawkeye, SEM, NH 90, Panther)
Senit 8 : système de traitement de l'information qui récupère
les données des senseurs, élabore une situation tactique et
met en oeuvre les armes.
Défense antimissile Saam (4x8 missiles Aster)
2 postes de tirs courte portée (Sadral)
Système de détection électromagnétique (1
radar de veille longue distance, 1 radar de désignation d'objectif
et de veille tridimensionnelle, 1 radar de veille aérienne moyenne
portée et veille surface, 1 radar de veille et de conduite de tir
Saam).
1 veille infrarouge
Equipements de guerre électronique (1 détecteur de radar,
2 brouilleur de radar)
Contre-mesures (4 affûts lance-leurres)
Equipements de lutte ASM (alerte torpilles, lance-leurres électromagnétique
et infrarouge)
Ci-dessus
: CDG en préparation aux pontées car l'hélicoptère
Pedro est en place pour secourir rapidement un pilote venant à tomber
par dessus bord.
Ci-dessus
: départ du CDG de la rade de Toulon. Le lance missile crotal effectue
une couverture aérienne. Le CDG est le plus vulnérable lors de
ses entrées et sortie de la rade d'où le cadrillage préalable
des forces.
Ci-dessus
: CDG en rade de Toulon. Pour le déplacer on utilise des remorqueurs
tel que celui qui est derrière lui sur la photo.
Ci-dessus
: arrivée du CDG à Toulon accueilli par une formation de trois
Mirage 2000 et d'un ravitailleur.
Ci-contre
: CDG vue de dessus. On remarque la disposition des avions et la préparation
au décollage d'un hélicoptère.
L'étude
d'un second porte-avions est en cours. Seule la propulsion classique
a été décidée. Le Royaume-Uni ayant un cahier des
charges comportant 2 porte-avions, il est très possible de voir des partenariats
franco-anglais se profiler afin de réduire la charge financière
de ce type de bâtiment.
Toujours est-il, l'apport de ce second porte-avions est incontestable. Il permettra
à la France une permanence à la mer (Attention
il ne peut y avoir les deux porte-avions en mission en même temps car
la Marine ne dispose pas d'assez d'avions pour les peupler tout les deux) qui
augmentera la surveillance française de ses côtes.
Pas de consommation de carburant (100t/heure) car propulsion nucléaire.
Grâce au nucléaire vitesse élevée possible
pendant plusieurs jours. (1000 km/jour)
Couverture antiaérienne performante (Aster).
Système de commandement et communication high-tech (Senit 8).
Système de stabilisation du porte-avions vis-à-vis de la
houle.
Inconvénients :
Tout les sept ans, révision de 18 mois du réacteur nucléaire
(d'où l'entrée en service du second à sa première
révision).
Vitesse moins élevée. De 32 à 27 noeuds pour le CDG.
Etant de fabrication française et que c'est le premier, il a subi
une médiatisation à outrance de ses défauts de jeunesse
qui ont été tous remédié par la suite.
Ci-dessus
: on constate tout de suite la différence de taille entre le CDG en bas
et le porte-avions américain. La différence France/Etats-Unis
détaillée est contenu dans le tableau suivant.